Depuis 2018, la loi impose aux entreprises de plus de 50 salariés sur un même site d’intégrer la mobilité dans les négociations annuelles obligatoires. Pourtant, seules 30 % d’entre elles ont engagé des démarches structurées en la matière. Ce décalage s’explique en partie par la complexité des dispositifs et le manque de ressources dédiées.
Les dirigeants se retrouvent souvent confrontés à une multitude d’options, de partenaires et de leviers d’action, sans accompagnement systématique. Entre obligations légales, attentes des salariés et enjeux environnementaux, des marges de manœuvre existent pour structurer une démarche efficace et adaptée.
A lire également : Zimbra CHPC : mode d’emploi pour accéder à votre messagerie professionnelle
Plan de l'article
Pourquoi le plan de mobilité employeur s’impose aujourd’hui comme un enjeu stratégique
La mobilité employeur ne se contente plus de faire bonne figure dans les discours : elle s’invite à la table des décisions, portée par la loi orientation mobilités (LOM) et par la pression croissante pour adopter une mobilité durable. Réduire les émissions de gaz à effet de serre, valoriser la qualité de vie au travail, satisfaire les attentes des collaborateurs, le plan de mobilité employeur devient un socle commun à ces ambitions.
L’entreprise, en tant qu’acteur local, doit repenser les déplacements quotidiens entre domicile et lieu de travail. Plusieurs pistes se dessinent, mais la mobilité douce prend une place de plus en plus visible : covoiturage, transports collectifs, mais surtout, le vélo de fonction s’impose sur le devant de la scène. Cette offre, à l’image de TIM Mobilité, location de vélos pour entreprises, séduit par sa simplicité d’accès et par l’effet immédiat sur les trajets quotidiens.
A voir aussi : Comment se préparer à la facturation électronique obligatoire
Mettre à disposition des salariés des vélos d’entreprise ou une flotte en libre-service, c’est répondre aux exigences réglementaires tout en épousant une tendance de fond : la recherche d’alternatives propres à l’automobile. Maintenance, assurance, location clé en main : les services associés effacent les obstacles, facilitant l’adoption. La mobilité employeur dépasse désormais la seule voiture, pour ouvrir la voie à des solutions qui réinventent la façon de venir travailler et renforcent l’attractivité de l’entreprise.
Quelles étapes clés pour élaborer un plan de mobilité efficace dans votre entreprise ?
Mettre en œuvre une politique de mobilité entreprise ne se résume pas à remplir une formalité administrative. Tout commence par un diagnostic précis des trajets domicile-travail. Il s’agit d’étudier les flux, de repérer les contraintes, de recueillir les besoins réels des équipes. Cette cartographie sert de boussole pour toutes les actions à venir.
Ensuite, la co-construction s’impose. Impliquer les partenaires sociaux, associer les ressources humaines, donner la parole aux salariés : voilà de quoi ancrer le plan de déplacement entreprise dans la réalité du terrain. Plusieurs options méritent d’être envisagées, du forfait mobilités durables à l’aménagement des horaires, sans oublier la mobilité douce.
L’éventail des solutions s’est étoffé. Le vélo de fonction s’affirme comme une réponse concrète à la fois à la réduction de l’empreinte carbone et à la demande croissante de flexibilité. Louer des vélos, déployer une flotte électrique, offrir un service de maintenance intégré : chaque initiative enrichit le plan mobilité entreprise. À cela s’ajoutent l’accès élargi aux transports collectifs, le covoiturage, une gestion optimisée du parc automobile et l’intégration d’outils numériques pour rationaliser les déplacements professionnels.
Pour que la démarche tienne la distance, il faut fixer des indicateurs : taux d’usage des alternatives à la voiture individuelle, baisse des émissions, ressenti des collaborateurs. Le suivi s’effectue sur la durée, avec des ajustements réguliers selon les retours du terrain et les nouvelles solutions qui émergent.
Ressources, aides financières et conseils pour accompagner les dirigeants dans leur démarche
Aller au bout d’un plan de mobilité employeur exige des moyens et une stratégie. Les dirigeants disposent aujourd’hui d’un véritable réseau d’acteurs publics et privés pour les guider à chaque étape. Les chambres de commerce et d’industrie (CCI) proposent diagnostics, formations et ateliers pour aider à structurer la mobilité durable. De son côté, l’Ademe accompagne les entreprises via des guides, des retours d’expériences et différents dispositifs d’aide financière.
Le forfait mobilités durables (FMD) joue le rôle de levier financier : il encourage les salariés à adopter le vélo, le covoiturage ou les transports collectifs. L’entreprise peut l’intégrer à sa politique de mobilité employeur pour accélérer la transition vers des modes de déplacement plus responsables.
Principaux leviers à mobiliser :
Pour soutenir efficacement la démarche, plusieurs pistes concrètes s’offrent aux entreprises :
- Recourir aux aides publiques pour financer les infrastructures (abris vélos, bornes de recharge, navettes partagées)
- Intégrer la question de la mobilité dans les négociations annuelles obligatoires avec les partenaires sociaux
- Mobiliser les ressources humaines pour piloter et animer la démarche sur le long terme
Des plateformes spécialisées offrent également des outils de diagnostic, la gestion des indicateurs et l’animation de communautés autour de la mobilité. La coordination entre management, RH et partenaires sociaux s’impose pour inscrire durablement le plan mobilité entreprise dans la vie de l’organisation. Les solutions sont là, l’écosystème se structure et les moyens existent : il ne tient qu’aux dirigeants de transformer durablement les habitudes de déplacement. Le changement ne se décrète pas, il s’organise, et il commence dès aujourd’hui.
