24% des contestations portées devant le Conseil de prud’hommes concernent licenciements économiques . Comment contester un licenciement économique ? Dans quel tribunal le contester ? Quelles mesures l’employeur doit-il prendre pour congédier pour des raisons économiques ? Quel délai faut-il respecter pour contester un licenciement économique ? Tant de questions et beaucoup d’autres auxquelles cette feuille répond.
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Plan de l'article
- Devant quel tribunal pour contester un licenciement économique ?
- Combien de temps un licenciement économique peut-il être contesté ?
- Quelles sont les formalités de l’employeur en cas de litige pour licenciement économique ?
- Quelles sont les sanctions prévues pour irrégularités dans la procédure de licenciement économique ?
- Que se passe-t-il si le Conseil de prud’hommes invalide le licenciement économique ?
- Quelles sont les actions en cas de licenciement économique avec un plan de sauvegarde de l’emploi ?
- Existe-t-il des dérogations à la nullité en cas de licenciement économique ?
Devant quel tribunal pour contester un licenciement économique ?
L’employé qui souhaite intenter une action en justice à la suite de son congédiement doit saisir le Conseil de prud’hommes .
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À titre exceptionnel, pour les litiges relatifs à la décision de validation ou d’enregistrement d’un plan de protection de l’emploi (SLB), l’employé doit inscrire la tribunal administratif (voir ci – dessous).
Combien de temps un licenciement économique peut-il être contesté ?
Comme toute action relative à la violation du contrat de travail, la Rejet du licenciement l’activité économique peut être effectuée dans un délai de douze mois à compter de la notification de la ventilation.
Après cette période, la saisine du conseil du travail est irrecevable (C. trav. Art. L. 1471-1).
À titre exceptionnel, les mesures visant à contester la décision de valider ou d’approuver le SPE par DIRECCTE doivent être exécutées dans un délai de deux mois (voir ci-dessous).
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Quelles sont les formalités de l’employeur en cas de litige pour licenciement économique ?
L’employeur doit, dans un délai de 8 jours à compter de la date à laquelle il reçoit la citation devant le bureau de conciliation et d’orientation, déposer ou envoyer par lettre recommandée avec accusé de réception au greffe du Conseil de prud’hommes toutes les informations qu’il a fournies aux représentants du personnel avant de procéder au licenciement (C. trav. Art. L. 1235-9).
Il adresse également ces éléments à l’employé qui a engagé la procédure, dans le même délai, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (c. R. 1456-1).
Quelles sont les sanctions prévues pour irrégularités dans la procédure de licenciement économique ?
L’employé peut réclamer des dommages-intérêts lorsque l’employeur ne s’est pas conformé au licenciement économique individuel (absence de pension alimentaire préalable, non-respect de la période minimale de 7 jours entre le maintien et la notification du licenciement, etc.), à condition qu’elle démontre que l’irrégularité lui a causé un préjudice.
Par conséquent, si le salarié a subi un préjudice en raison d’un manque de connaissance de la procédure, mais que la violation est justifiée, il a droit à une indemnité fixée par le juge et plafonnée à 1 mois de salaire . En revanche, si le licenciement n’a pas de cause économique, l’employé n’a droit qu’à une indemnisation pour licenciement sans motif réel et sérieux (C. trav. Art. L. 1235-2).
Que se passe-t-il si le Conseil de prud’hommes invalide le licenciement économique ?
S’il conclut qu’il n’y a pas de cause économique, le juge peut ordonner la réintégration du salarié ou, si l’employeur ou l’employé refuse, ordonner à l’entreprise de verser une indemnité , qui devrait rester dans le barème applicable en cas de licenciement sans réel et cause grave.
Cette allocation ne se combine pas avec une compensation pour irrégularité procédurale .
Outre les actions axées sur le licenciement lui-même (motif et procédure), le salarié peut invoquer devant le conseil du travail :
- L’absence d’une tentative de reclassement, sachant que le défaut de l’employeur de se conformer à son EPS est insuffisant rend le congédiement sans motif réel et sérieux ;
- Ne pas mentionner la priorité de réembauche, qui est soumise à des règles spéciales d’indemnisation ;
- Violation des critères d’ordre des licenciements ;
- Le non-respect par l’employeur des engagements pris dans le SPE, qui a droit à des dommages-intérêts.
Quelles sont les actions en cas de licenciement économique avec un plan de sauvegarde de l’emploi ?
Une entreprise avec au moins 50 employés qui congédient au moins 10 employés dans les 30 jours doivent établir un SLB et le faire valider ou l’approuver par le DIRECCTE , à la fin d’une procédure spécifique.
L’employé peut contester la décision de validation ou d’approbation prise par DIRECCTE s’il estime que la procédure de licenciement collectif était irrégulière ou que le PSE est insuffisant.
Cette action nécessite d’entrer le juge administratif .
Elle doit être fiancée. dans les 2 mois , cette période à partir du moment où la décision de valider ou les approbations a été portée à l’attention des employés, par affectation ou par tout autre moyen (C. trav. Art. L. 1235-7-1).
L’annulation de la décision de validation ou d’homologation par le juge administratif entraîne (C. trav. Art. L. 1235-10 et art. L. 1235-16) :
- La nullité des licenciements si l’annulation est justifiée par l’absence ou l’insuffisance du SPE, à condition que le salarié ait au moins deux ans d’ancienneté ;
- Le rétablissement ou, en l’absence d’accord de l’employeur, le versement d’une indemnité si l’annulation est justifiée par une irrégularité dans la procédure de consultation ou dans le traitement de la demande de validation ou d’approbation par DIRECCTE.
À titre exceptionnel, l’annulation de la décision de validation ou d’approbation pour absence de motifs est sans conséquence si DIRECCTE prend rapidement une nouvelle décision, cette fois suffisamment motivée.
Les employés peuvent être licenciés sans validation ou approbation de l’EPS par DIRECCTE, soit parce que l’employeur n’a pas soumis de SPE à l’administration, soit parce qu’il a annulé un refus de validation ou d’approbation.
Dans ce cas, les licenciements sont nuls et les employés qui en font la demande doivent être rétablis (C. trav. art. L. 1233-39).
Cette action nécessite de se référer à l’avis de prud’hommes. L’employé dispose d’un délai de 12 mois pour agir, à compter de la notification du licenciement.
Existe-t-il des dérogations à la nullité en cas de licenciement économique ?
Oui, les entreprises en difficulté ne subissent pas la nullité du licenciement en cas de panne sans validation ou approbation préalable de l’administration. Les licenciements sont « simplement » sans cause réelle et sérieuse (art. L. 1235-10).
Cette exception a été validée par le Conseil constitutionnel (Conseil Constitut., décision 2013-299, QPC du 28 mars 2013, JO du 30).
Contester ou mettre en œuvre le licenciement individuel pour des raisons économiques est complexe. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à consulter un avocat droit du travail pour vous assister.
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