Pour la plupart des entreprises, la tenue de la comptabilité est une obligation, mais la certification des comptes est-elle obligatoire ?
Le chef d’entreprise doit tenir sa comptabilité rigoureusement et de manière exhaustive. Cette obligation légale garantit que l’entreprise respecte les normes applicables. Il fournit également des informations claires sur la santé économique et financière de la structure.
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Les entreprises font souvent appel à des professionnels de la figure, même lorsqu’elles disposent d’un service de comptabilité dédié.
Mais si certaines interventions sont obligatoires, d’autres restent volontaires. Nous faisons le point sur l’obligation ou l’utilisation d’un comptable. De plus, nous verrons dans quel cas il est obligatoire de nommer un vérificateur.
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Ces deux professionnels ont des missions complémentaires et interviennent à différents niveaux. Toutefois, avoir un comptable est totalement facultatif , alors que la nomination d’un vérificateur peut être exigée par la loi dans certaines circonstances.
Plan de l'article
1. Absence d’obligation légale pour un entreprise d’utiliser les services d’un comptable
1.1. Option du chef d’entreprise d’appeler ou non un comptable
lettre de mission Une entreprise peut choisir de ne pas embaucher de comptable. Il peut établir ses propres comptes et en interne. Si elle le souhaite, elle peut également choisir de s’entourer de la comptable de son choix. Veillez à définir contractuellement dans un relations entre les parties : missions, obligations et responsabilités de l’expert.
NB : une entreprise qui décide d’externaliser sa comptabilité ne peut la confier qu’à un comptable ou à un cabinet d’experts-comptables. Aucun autre professionnel ne peut tenir la comptabilité d’une entreprise.
Le comptable est membre d’un professionnel réglementé, responsable de la production des états financiers. Il est soumis à un code de déontologie. Le Code oblige les comptables à exercer leurs activités avec conscience et probité et les maintient au secret professionnel.
1.2. Intérêt de être assisté et conseillé par un comptable
La mission du comptable s’est développée au fil des ans. Son champ d’intervention couvre désormais les missions de conseil comptable, financier, fiscal, social et juridique. Le Collège des comptables isole trois types de missions :
- les missions d’établissement de rapports.
- des missions d’audit limitées, sans interférer avec les missions de l’auditeur.
- ou des missions d’audit liées à la santé de l’entreprise.
2. Obligation légale de certaines sociétés commerciales de nommer un auditeur
Le vérificateur est un professionnel qui accomplit une mission d’intérêt général sous l’égide d’un Ordre. L’une de ses principales tâches est la certification des comptes (lorsque obligatoire). Son code de déontologie impose impartialité, intégrité, indépendance et discrétion. Comme le comptable, il est lié au secret professionnel.
2.1. Formes juridiques concernées par l’intervention d’un auditeur
Le certification de compte est obligatoire et doit être effectuée par un auditeur, pour les entreprises (SARL, EURL, SAS, SASU, SA, SCA, SCS et SNC) qui dépasser deux des trois seuils suivants :
- chiffre d’affaires supérieur à 8 000 000€ HT. L’IMPÔT.
- bilan total supérieur à 4 000 000€ hors TVA,
- plus de 50 employés au cours de l’année
La nomination d’un auditeur est également obligatoire pour les SAS qui contrôlent ou sont contrôlés par une autre entité. En d’autres termes, une SAS qui possède une ou plusieurs filiales, ou une SAS qui est une filiale, a l’obligation de faire appel à un auditeur.
2.2 Vérification Mission d’assurance
L’auditeur est responsable de la certification des comptes (conformément à l’article L. 823-9 du code de commerce). Les auditeurs doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle des résultats de l’entreprise. Pour ce faire, il effectue l’audit des documents comptables et un contrôle de conformité dans conformément aux règles en vigueur.
Le vérificateur peut certifier les comptes de trois façons, une fois la vérification terminée :
- Certification des comptes pure et simple : les comptes sont réguliers et sincères.
- certification des comptes avec réserves : il y a des erreurs et des irrégularités, mais elles sont de faible importance.
- absence de certification : les erreurs et les irrégularités sont importantes. La non-certification peut également être justifiée par l’ampleur des obstacles rencontrés dans l’accomplissement de sa mission.
L’auditeur est tenu d’informer les membres de l’entreprise, les partenaires et les employés (si nécessaire par l’intermédiaire du comité d’entreprise) de la présence d’irrégularités. Elle doit également émettre des alertes, c’est-à-dire signaler au Procureur de la République les actes criminels constatés.
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